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Lorsqu’on l’on évoque les risques psychosociaux, il est important de différencier les facteurs de RPS, les risques psychosociaux ainsi que leurs conséquences sur la santé des collaborateurs mais aussi sur l’entreprise. Dans cet article nous aborderons ainsi tous ces aspects, en proposant des méthodes pour combattre les RPS.

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Quels sont les risques psychosociaux possibles ? 

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Les risques psychosociaux ou RPS font partie des maladies professionnelles qui influent négativement sur la santé mentale et peuvent se manifester sous différentes formes : 

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• de stress 
• de burn-out 
• de dépression 
• de l’harcèlement
• des agressions (verbales ou/et morales) 

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Facteurs de risques psychosociaux au travail 

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Les risques psychosociaux sont dans la plupart des cas liés à un environnement de travail stressant, de tension, et à une forme d'oppression mentale de l’employé. Il est important de comprendre que les risques psychosociaux peuvent se combiner : dans ce cadre, le stress et l’angoisse liés au travail favorisent l’avènement de tensions entre collaborateurs, qui naturellement conduisent à une mauvaise ambiance au travail.

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On peut tout de même distinguer une liste de 5 facteurs caractéristiques des risques psychosociaux : 

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• L'exigence au travail : un excès de charge de travail, des tâches manquant de clarté ou l’absence de frontière entre sphères privée et professionnelle 
• Les émotions au travail : nécessité de cacher ses émotions dans certaines situations 
• Un manque de responsabilités et d’autonomie : absence d’autonomie dans la réalisation de certaines tâches et un manque de responsabilisation 
• Un climat difficile au travail : mauvaises relations entre collaborateurs 
• Un manque de sécurité au travail : un sentiment de manque de sécurité et de confort au travail

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Conséquences des risques psychosociaux au travail 

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L’exposition à cette diversité de situations a de nombreux impacts sur plusieurs échelles. On distingue notamment deux types de conséquences majeures : sur la santé des collaborateurs et sur l’entreprise elle-même. 

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Les risques psychosociaux peuvent résulter en un ensemble de pathologies : 

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• Maladies cardiovasculaires, 
• Troubles musculo-squelettiques, 
• Troubles émotionnels, 
• Troubles digestifs, 
• Hypertension artérielle,
• Troubles anxio-dépressifs.

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Ce qui impacte le collaborateur se reflète sur le bon fonctionnement de l’entreprise, on assiste alors à l’apparition ou l’accentuation de : 

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• De l'absentéisme,
• Le non respect des horaires,
• Une diminution de la productivité,
• Une détérioration du climat social et apparition de tensions entre collaborateurs,
• Une augmentation des accidents de travail,
• Des manifestations et grèves sociales.

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Comment lutter contre les risques psychosociaux ? 

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Combattre les risques psychosociaux passe avant tout par un  travail de prévention devant être mené à l’interne et à l’externe de l’entreprise. 

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On distingue généralement trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire. En 1948 l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit ce concept. De même, une nouvelle approche de la prévention apparaît en même temps et renvoie à "l'ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps”. 

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Les trois niveaux de la prévention correspondent alors à de différents types d’actions ainsi qu’à des méthodes d’interventions. 

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On vous livre ici les trois formes de prévention en détail : 

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• Prévention tertiaire des RPS 

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La prévention tertiaire renvoie à un ensemble d’actions de prévention dites “curatives” lorsque le dommage a eu lieu. Dans ce cas, il convient de limiter les conséquences sur les collaborateurs. Dans la perspective des RPS, cela se traduit par exemple par la mise en place d’une cellule psychologique à l’écoute des collaborateurs. 

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Ce type de prévention est surtout axé sur le soutien psychologique, la création d'ateliers de discussions ainsi que des mesures d'adaptation des conditions de travail (comme par exemple l’aménagement des horaires de travail). Il peut aussi donner lieu à des programmes de réintégration des employés qui ont vécu un burn-out et sont de retour dans l’entreprise. 

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• Prévention secondaire des RPS

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La prévention secondaire englobe les actions de prévention ayant pour objectif de minimiser les impacts sur la santé des collaborateurs en les accompagnant à mieux contrôler les situations dites à risque. Dans le cadre des RPS, ce type de prévention peut se concrétiser par des formations à la gestion du stress et des situations de crise. 

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Ce type de prévention peut se conjuguer par la mise en place de moyens de protection, comme un accompagnement personnalisé des collaborateurs. 

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• Prévention primaire des RPS 

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La prévention primaire cible surtout les conditions de travail primaires des collaborateurs à savoir le milieu dans lequel ils travaillent et interagissent entre eux, faisant en sorte de minimiser leur exposition aux risques et de diminuer les facteurs de risques.

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Ce type de prévention fait surtout appel aux méthodes organisationnelles comme la gestion de l’équipe (management) ou encore  l’attribution des tâches et missions. On relève ici l’importance du manager qui joue un rôle central dans la gestion de l’équipe et dans la structuration du travail. 

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En définitive, les 3 niveaux de prévention peuvent se résumer en un schéma à 3 dimensions : 

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L'environnement du travail peut parfois être source de stress et d’angoisse pour les employés, ce qui a des conséquences sur l’ensemble de la structure. Il est donc important de prêter une plus grande attention à l’organisation du travail, à la répartition des tâches, ou encore aux exigences horaires pour prévenir les RPS, c’est de cette manière que vous arriverez à les combattre et aboutir à un environnement plus sain et équilibré !